L'indifférence collective

 

L'indifférence collective au sort des Tsiganes internés dans les camps français, 1940-1946
par Emmanuel Filhol

Durant la Seconde Guerre mondiale, l'internement des Tsiganes en France se déroula dans l'indifférence générale. On aurait pu penser, grâce à la recherche entreprise depuis les années soixante-quinze sur le régime de Vichy, que le sort réservé aux Tsiganes français ne demeure plus un drame ignoré.
Il n'en est rien.


Collection J. Sigot

A l'inverse des communautés tsiganes, qui gardent en mémoire cette période tragique, où l'âme d'un peuple s'est fracturée, la mémoire collective,
telle qu'elle émane des pouvoirs publics, de l'opinion courante, ou du discours historique dominant, témoigne aujourd'hui encore, à quelques exceptions près, d'un refus de savoir. [Lire l'intégralité de l'article]

Texte paru dans Guerres mondiales et conflits contemporains. Revue d'Histoire, Février-Avril 2007, n°266, p. 69-82.

 

 

 

 

 

 

 

 


Le projet est parrainé par le cinéaste Tony Gatlif
Il est encadré par un comité scientifique composé d’historiens : Henriette Asséo, Emmanuel Filhol, Marie Christine Hubert, Alain Reyniers, Jacques Sigot
Il est porté par un comité d’organisation composé des associations suivantes : ANGVC (Association Nationale des Gens du Voyage Catholiques) / ASNIT (Association Sociale Nationale Internationale Tzigane) / FNASAT-Gens du voyage (Fédération Nationale des Associations Solidaires d'Action avec les Tsiganes et les Gens du voyage) / LDH (Ligue des Droits de l'Homme) / MRAP (Mouvement contre le Racisme et pour l'Amitié entre les Peuples) / Romani Art / UFAT (Union Française des Associations Tsiganes)
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